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En France la loi dit que tout le monde est à égalité et que tout le monde est libre de faire, de penser, de parler et de croire. Mais il ne faut pas déranger les autres. Aussi il faut faire attention aux autres pour bien vivre ensemble et se respecter.

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Pour bien vivre ensemble il faut être solidaires les uns et les unes vis-à-vis des autres. Nous sommes tous et toutes égaux et libres d’agir et de penser si l’on respecte les autres. L’Etat doit surveiller et faire respecter les droits des êtres humains qui sont des citoyens.

La laïcité est un principe d’harmonie sociale: chacun est libre de penser et de croire mais sa liberté s’arrête là où commencent la liberté et le respect des autres. Ainsi, la laïcité « permet l’exercice de la citoyenneté » pour deux raisons: elle donne à chaque citoyen la garantie de la plus grande liberté possible; elle demande à chaque citoyen de respecter la dignité d’autrui et « l’intérêt général ». Le principe de laïcité permet un vivre ensemble en bonne intelligence.

La laïcité est un principe de conciliation et d’harmonie sociale: elle offre à chaque citoyen le maximum d’expression de sa propre liberté de conscience qui soit compatible avec la même liberté pour tous les autres membres de la société. La liberté des uns s’arrête là où commencent la liberté et le respect des autres. Ainsi, la laïcité « permet l’exercice de la citoyenneté » pour deux raisons: elle donne à chaque citoyen la garantie de la plus grande liberté possible; elle demande à chaque citoyen de respecter la dignité d’autrui et « l’intérêt général », et elle lui permet donc d’avoir avec les autres une relation de « fraternité ». La laïcité est au bénéfice de tous parce qu’elle fixe à l’expression des convictions de chacun la limite du respect de celles d’autrui et de l’ordre public. Grâce au principe laïque de respect mutuel, de consentement de chacun à respecter l’autre dans l’expression de ses convictions, l’intérêt personnel s’accorde avec l’intérêt d’autrui et l’«intérêt général. Le principe de laïcité permet un vivre ensemble en bonne intelligence.

La loi est la même pour tous et toutes en France. Il n’y a pas de différence dans les lois. Tous les êtres humains majeurs peuvent voter pour donner leur avis sur la politique.

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La France est un pays qui ne peut pas être divisé. On dit que c’est une République. L’Etat républicain donne des droits à tous ses habitants, il leur assure leur besoins essentiels pour vivre dans l’égalité. Il respecte les croyances de chacun et de chacune.

« Indivisible, laïque, démocratique et sociale »: ces 4 mots disent ce qu’est la République en France. Chaque mot définit une idée forte défendue à certains moments de l’histoire de France: « Indivisible »: c’est à la Révolution Française qu’est proclamée une République « une et indivisible » = une organisation et des lois identiques (pareil) sur tout le territoire français et valable pour tous. « Laïque »: 2 lois, en 1882 et 1886 définissent la République comme laïque: c’est-à-dire une communauté de citoyens et des organisations publiques (comme l’école) qui ne mettent pas en avant leurs croyances (religions) et qui visent à l’égalité de tous. En 1905, une loi permet que la laïcité soit une valeur partagée par tous: c’est la séparation de l’église et de l’Etat. Au cours de l’Histoire de France, des personnels de l’église catholique ont été des ministres de rois; la religion catholique était partenaire du Pouvoir. En 1905, on décide que l’église n’est plus partenaire du Pouvoir. « Démocratique »: Dans les années de la Révolution française, le 3 septembre 1791, est signée la Constitution: c’est un texte qui fonde l’idée de Nation: le peuple français élit ses représentants; ainsi se constitue (s’organise) un Etat. « Sociale »: en 1946, à la Libération (1945), la nouvelle Constitution inscrit la Sécurité Sociale comme nouvelle idée solidaire assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail

Ces quatre qualificatifs sont les fondements de la République. Ils correspondent chacun à un moment historique. L’indivisibilité est un acquis de la Révolution: la République est proclamée « une et indivisible » le 25 septembre 1792. La laïcité s’est affirmée à partir des lois de 1882 et 1886 sur les programmes et des personnels de l’enseignement public, puis s’est définitivement imposée en 1905 par la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. La démocratie est l’acquis majeur de la Révolution française: la Constitution du 3 septembre 1791 énonce que « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation ». Enfin, le caractère social de la République a été affirmé de façon particulièrement forte à la Libération par le programme du Conseil national de la Résistance qui prévoyait « un plan complet de Sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail ». Il a ensuite été consacré par le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, qui a désormais valeur constitutionnelle. La République « assure l’égalité devant la loi »: chaque citoyen est le titulaire des mêmes droits et des mêmes devoirs que tous les autres. La laïcité est une garantie essentielle de l’égalité républicaine: elle assure chacun de son droit à la même liberté de conscience, de croyance ou d’incroyance, que tous les autres. La République « respecte toutes les croyances », c’est-à-dire garantit à toutes la même liberté de conscience et d’exercice des cultes « selon les restrictions édictées (...) dans l’intérêt de l’ordre public » (loi du 19 décembre 1905).

Rejeter quelqu’un parce qu’il est différent ou bien être violent-e est interdit. C’est pour ça qu’on fait des lois qui protègent tout le monde à égalité.

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Pour être égaux entre tous et toutes (filles et garçons, femmes et hommes) il faut des règles qui empêchent d’exclure et qui punissent les violences. Il faut se respecter et se comprendre.

La laïcité est un principe qui oblige le respect de règles et c’est aussi une valeur à faire vivre dans notre conduite tous les jours: la civilité, la politesse, tenir des propos corrects, avoir une attitude correcte, mais aussi agir pour le respect, la tolérance, l’attention à l’autre, la solidarité, la générosité, le sens de l’écoute qui nous permet de comprendre l’autre. Parmi ces valeurs et attitudes, il y a le rejet de toute forme de violence et de discrimination: la laïcité ne peut se séparer de l’idée d’égalité: égalité en droit et en dignité. Ainsi, la relation entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes doit se développer dans le respect mutuel, la considération et l’estime réciproque.

La laïcité n’est pas seulement un principe qui impose des règles, mais une valeur à cultiver dans les conduites au quotidien. Elle « repose sur une culture du respect et de la compréhension de l’autre », et peut se comprendre comme la clef de voûte d’une éthique démocratique, c’est-à-dire d’une attitude morale constituée de petites et de grandes vertus: la civilité, la politesse, la décence des propos, des tenues et des attitudes, la cordialité, mais aussi le respect, la tolérance, la bienveillance, l’attention à autrui, la compréhension, la solidarité, la générosité, le sens de l’écoute. Ce sont autant d’aspects de ce qu’on appelle se conduire avec humanité. Parmi ces vertus, il y a « le rejet de toutes les violences et de toutes les discriminations ». Personne à l’Ecole ne doit être victime de violence morale ou physique à cause de ses origines ou de ses convictions, ou de violences commises au prétexte de telle ou telle religion. Parce que la laïcité est indissociable de l’égalité (égalité en droit, égale dignité de tous), l’école veille particulièrement aux relations entre les filles et les garçons: la mixité scolaire doit être l’opportunité entre les individus des deux sexes de développer une relation fondée sur le respect mutuel, la considération et l’estime réciproques.

Toutes les religions sont permises en France. Mais les croyances appartiennent à chaque individu. L’Etat français ne s’en occupe pas. Il est neutre.

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L’Etat de la République française n’impose pas de religions. Il est donc en dehors des églises parce qu’il est neutre. Chacun et chacune est libre de croire comme il veut. Mais tous et toutes doivent respecter les croyances des autres.

La laïcité de la République «organise » la séparation des religions et de l’Etat par la loi du 9 décembre 1905: « La République assure la liberté de conscience. Cette loi libère l’autorité politique de toute tutelle religieuse. Il n’y a pas de religion officielle, l’Etat n’impose rien en matière religieuse. L’Etat fixe cependant une limite à cette liberté d’expression de la croyance: celle de l’ordre public: la sécurité des personnes et des biens, le respect des lois de la République et des valeurs des Droits de l’Homme. Article 3 - La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d’autrui et dans les limites de l’ordre public: chaque liberté d’expression doit être animée d’un esprit humaniste de tolérance envers les convictions d’autrui, et respecter les lois en vigueur. La laïcité n’est pas l’ennemie de la religion, elle ne s’oppose qu’à l’intolérance.

La laïcité de la République « organise » la séparation des religions et de l’Etat par la loi du 9 décembre 1905: « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public » (Article 1); « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » (Article 2). Cette loi libère l’autorité politique de toute tutelle religieuse. De façon complémentaire, elle libère également la croyance ou incroyance de chacun de tout contrôle politique. « Il n’y a pas de religion d’Etat »: il n’y a pas de religion officielle, l’Etat n’impose rien en matière religieuse. L’Etat fixe cependant à cette liberté d’expression de la croyance la limite de l’ordre public: la sécurité des personnes et des biens, le respect des lois de la République et des valeurs des Droits de l’Homme. « L’Etat est neutre à l’égard des convictions religieuses ou spirituelles », mais cette neutralité ne signifie pas le néant de toute autorité de l’Etat: il n’est pas neutre lorsqu’il s’agit de faire respecter l’ordre public et la justice fondée sur les valeurs et les principes républicains.