Leila, 30 ans, originaire de Tunisie
« Au départ, je suis venue au CNCE par curiosité, sachant que la ville de Nantes s’intéressait à l’accueil des étrangers. (…) L’idée était d’identifier les besoins des étrangers au cours de leur première année à Nantes, comme se loger ou se soigner par exemple. Nous avons pointé les institutions ou les associations qui pouvaient répondre à ces besoins. Nous sommes arrivés à un diagnostic exprimé sous forme de frise et à plusieurs moyens d’informations à mettre en place, dont ce guide. »
Oni, 29 ans, originaire de Madagascar
« Nous nous sommes rendus compte des difficultés immenses de certaines étrangers arrivant à Nantes notamment les non-francophones. Alors, nous qui avons vécu cette situation, nous souhaitons les aider à franchir les étapes, faciliter et éclairer les parcours. »
Maryam, originaire d’Iran, arrivée en France à 25 ans
L’engagement associatif ? « C’est pour moi rapidement devenu une évidence et un élément crucial de mon quotidien. Lorsque je suis arrivée, c’était la manière de me sentir entourée, de rencontrer des personnes. Aujourd’hui, je continue cet engagement qui est indispensable ainsi qu’en témoignent les nombreuses instances où je suis sollicitée pour être directement auprès des personnes qui ont besoin d’aide. Depuis l’accompagnement de femmes violentées par leur conjoint à la supervision de rédaction des documents administratifs de femmes arrivant en France jusqu’à la conception de cartes de visite ou de site internet pour l’association, mes activités sont extrêmement diversifiées. Désormais, il existe un service d’accompagnement des étudiantes étrangères, dispositif dont j’aurai aimé bénéficié à mon arrivée. Bien que mon travail et ma vie de famille nécessitent beaucoup de temps, je continue cet engagement parce que je me sens utile. En effet, je me suis aussi engagée auprès de l’association Libre terre de femmes, cependant, si l’expérience a été très enrichissante, me sentant plus utile dans la première j’ai décidé de continuer dans celle-ci. »