En s’adressant aux acteurs et actrices de l’accompagnement social et professionnel de jeunes primo-arrivant-e-s, le projet “Jeunes et Citoyenneté” vise à favoriser, à travers une meilleure appropriation des valeurs démocratiques, des droits et des devoirs qui en découlent, l’accès de ces jeunes à la citoyenneté.
La sensibilisation au “cadre républicain” permet aux professionnel-le-s de mieux définir leur positionnement et d’affiner leurs gestes professionnels au regard de ce cadre de valeurs, ainsi que de se saisir des valeurs de la République constituant le “cadre républicain” comme condition nécessaire à l’intégration sociale et professionnelle du public qu’elles et ils accompagnent. Les jeunes primo-arrivant-e-s ont aussi bénéficié de cette formation-action.
La citoyenneté est, depuis plusieurs dizaines d’années, au cœur des préoccupations des politiques de la ville, de l’éducation (que l’Education Nationale traduit par le “vivre-ensemble”), et du monde associatif. Ce concept s’est vu attribuer des qualificatifs au fil des années, tant il est nécessaire pour tou-te-s, politiques comme acteurs de la vie associative, de mieux cerner cette idée pourtant déjà millénaire. Ainsi parle-t-on de citoyenneté juridique, citoyenneté sociale, citoyenneté active, citoyenneté participative et plus récemment d’écocitoyenneté.
En faisant vivre des projets comme “Jeunes et Citoyenneté”, l’ADRIC veut apporter sa pierre à la réflexion autour des concepts de “citoyenneté sociale” et de “citoyenneté active“. Ainsi, en 2012-2013, l’ADRIC a proposé un contenu donnant corps à la citoyenneté sociale et active : un ensemble de démarches pédagogiques et d’apports plus théoriques qui permettent aux professionnel-le-s comme aux jeunes en formation de co-construire des attributs de ces concepts complexes et de pouvoir réfléchir à leur propre rapport à ces citoyennetés.
Les structures partenaires du projet ont été : la Direction de la Jeunesse et la Mission Droits des Femmes de la Mairie de Saint-Denis (93), l’ADSEA (77), l’Association Aide au Choix de Vie et la Fondation Jeunesse Feu Vert (75).
Le projet a été soutenu par le Fonds européen d’intégration (FEI), la Région Ile-de-France et la Mairie de Paris.