Bien que l’immigration et l’exil ouvrent des perspectives positives en matière d’accès aux droits humains et à la citoyenneté démocratique, les besoins de ré-enracinement exigent de nombreux efforts et impliquent des ressources adaptées : non seulement des bagages économiques mais aussi des compétences acquises, des diplômes, des connaissances concernant la société d’accueil, notamment sa langue et ses codes de communication, ainsi que des réseaux relationnels. Les manques et les insuffisances de ces ressources rendent les personnes issues des immigrations plus vulnérables face au sexisme.

En même temps, en raison de leurs origines et de leurs parcours migratoires, les femmes issues des immigrations peuvent être confrontées non seulement à des discriminations liées à l’origine mais aussi au racisme.

De nature idéologique, le racisme formule et justifie l’infériorisation et la domination des personnes au nom de leur « race » supposée, il les cible selon différentes caractéristiques (couleur de peau, origine ethnique, appartenance culturelle…). Le racisme génère aussi des discriminations et des violences. Et bien que le racisme et les discriminations liées à l’origine affectent la vie des immigré·es, des réfugié·s et de leurs descendant·es, hommes et femmes, ces dernières vivent les méfaits cumulés du racisme et du sexisme.

Pour aller plus loin

Consultez les repères terminologiques sur le racisme, l'antisémitisme et les discriminations