Améliorer l’implication de l’encadrement sur la mixité

Faire de la mixité et de l’égalité femmes-hommes un sujet institutionnel

Six structures sur les dix interrogées ont l’habitude d’évoquer la question de la mixité et l’égalité fille-garçon lors des réunions d’équipe et des réunions de début d’année, et d’en faire un véritable sujet. Les attitudes des jeunes, les situations-problèmes, la question de la participation de tous et toutes sont discutés. En termes de bonne pratique, une structure mentionne l’égalité femmes-hommes dans sa charte et une autre l’intègre dans la formation continue de ses intervenant-e-s.

S’attacher à appliquer le principe d’égalité femmes-hommes en interne – au sein des équipes

Les entretiens ont relevé qu’il est essentiel que les équipes encadrantes des enfants et adolescent-e-s soient elles-mêmes un exemple de mixité et d’égalité femmes-hommes. Pour cela il faut qu’il y ait des hommes et des femmes à tous niveaux de responsabilité, sur différentes activités. De même, il est important qu’au sein même des équipes les tâches soient réparties équitablement, sans stéréotypes de genre (ménage, respect du cadre, soin, etc).

Se former

Enfin toutes les structures interrogées ont recommandé de proposer plus de formations sur l’égalité femmes-hommes aux encadrant-e-s des activités sportives et culturelles jeunesse. En fait, il s’agit d’un sujet vaste avec de nombreux tenants et aboutissants (liens avec les familles, connaissance des publics et des territoires, impact des médias et des réseaux sociaux, politique d’urbanisme, etc.) qui doit être régulièrement retravaillé à la lumière des réalités de terrain. Les professionnel-le-s seraient de ce fait mieux outillé·e·s pour intégrer efficacement l’objectif de l’égalité filles-garçons dans leur pratique. Une structure suggère également que l’accent soit davantage mis sur cette thématique lors de la préparation au BAFA.